Concepteur : Philippe TOURNIER  
Marque : TOURNIER MARINE  
CARACTERISTIQUES PRINCIPALESSTANDARDPRESTIGE
   
Longueur17 m17 m
Longueur flottaison16,75 m16,75 m
Largeur9,20 m9,20 m
Tirant d'eau (safran)1,20 m1,20 m
Tirant d'eau (à ailerons)1,45 m1,45 m
Tirant d'eau (à dérives) 1,20/2,80 m
Hauteur sous nacelle1,02 m1,02 m
Capacité en eau2 x 335 litres2 x 335 litres
Déplacement lège13 Tonnes13 Tonnes
Déplacement en charge (selon version)15 Tonnes15 à 19 Tonnes
Déplacement pour calcul 20 Tonnes20 Tonnes
 STANDARDPRESTIGE
MATURE  
Mâtfixe en aluminiumrotatif en carbone
Gréément 7/8ème7/8ème
Longueur du mât21,50 m23,50 m
Surface du mât 13 m²
Tirant d'air26 m28,00 m
   
VOILURE STANDARD  
Grand'voile à corne117 m²128 m²
Foc sur stockeur70 m²74 m²
Trinquette de brise sur enrouleur49,50 m²55 m²
   
VOILURE OPTIONNELLE  
Drifter en tête sur tangonnet117 m²120 m²
Spi asmétrique au capelage sur tangonnet171 m²180 m²
   
Surface maximum au près dans les  
petits airs (grand'voile + drifter)234 m²261 m²
   
Surface de route maxi au près   
(grand'voile + foc)187 m²215 m²
(grand'voile + trinquette + foc)236,50 m²270 m²
 STANDARDPRESTIGE
   
MOTORISATION  
En coqueron arrière2 x 55 CV Diesel 2 x 75 CV Diesel
 saildrivesaildrive
   
Capacité en gas oil2x200 litres2x250 litres
   
AMENAGEMENT  
   
Propriétaire3 cabines3 cabines
Charter4 cabines4 cabines
   
Surface du carré18 m²18 m²
Surface du cockpit21 m²21 m²
   
CATEGORIE DE CONCEPTIONAA
 (10 personnes (10 personnes 
 envisagées)envisagées)
   
ORGANISME CERTIFIEE.C.B. European Certification Bureau Volendam (Pays-Bas)
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contactez nous.

LE MOT DU CHANTIER

Le SOUBISE 56’ est une réponse logique au voyage et à la vie à bord. Il est accastillé pour être géré en équipage familial en faisant largement appel aux winches électriques – surtout dans la version équipée d’un bimini structurel.

• une hauteur de nacelle importante (1 mètre en pleine charge théorique 20 Tonnes) qui ne se poursuit guère en avant du mât
• des poids centrés pour atténuer le tangage
• une charge utile bien adaptée au programme
• un cockpit de rêve (bien évidemment auto videur instantané) de plain pied avec le carré
• une étude avec bimini structurel et une autre définition plus radicale permettant à chacun de choisir
• un bel aménagement en ébénisterie fine ou laqué selon le choix du propriétaire

ETUDE :
Structure de haut niveau par éléments finis, ce qui permet d’étudier avec précision le poids de renfort, néanmoins le déplacement pour calcul est porté à 20 tonnes.
L’objet : le programme océanique ne souffre pas le médiocre et le SOUBISE 56’ est conçu comme un outil à naviguer.

EVOLUTIF :
Si la vitesse absolue n’est pas l’objectif coûte que coûte et qu’il a été préféré le passage dans une mer formée à plus de vitesse, par contre il est attendu une moyenne élevée d’où une surface de voilure adéquate pour ne pas « s’écrouler » dans les petits airs.

Un ratio de 20m²/tonne va permettre au bateau de s’exprimer et d’atteindre rapidement une vitesse suffisante pour rendre les plans antidérive actifs, c’est bon pour le prés et le confort car la vitesse va contribuer à réduire le tangage.

Dans la version Carbon Line « Racing » le ratio passe à 25m²/tonne et par le fait d’un poids d’aménagement minoré et de l’utilisation du carbone.

MAT ROTATIF (pour les hésitants….)
En trente années de construction navale, une grande habitude des mâts rotatifs nous a convaincus.
Plutôt que de créer une enveloppe mécanique on a créé également une enveloppe aérodynamique, son but étant d’optimiser l’inertie longitudinale en adéquation avec les tensions de chute de grand’voile, voilà pour la solidité…

Côté performance, cette petite aile représente quelques 13 m², qui plus est on ne perturbe pas les 50 cm le long du guidant donc on parle de 20 m² virtuel… ce qui fait qu’à certaines allures un mât réglé à la bonne incidence fait gagner un à deux nœuds (c’est énorme….)

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Côté réglage, un palan de quatre ou cinq brins permet de gérer la rotation, rien de plus simple… la sécurité étant la facilité pour prendre des ris (vent arrière) qu’il serait impossible à prendre avec un mât classique.

Dans le gros temps avec un mât calé à la bonne incidence, on peut faire route et s’il fallait le « moins » en calant le mât dans le O° il ne resterait qu’un fardage minoré.

Elément important : la bôme doit être dissociée du mât, à défaut ce serait violent du fait de la poussée de la bôme.

Sur nos mâts, la grand’voile occupe presque toute la valeur du profil, le mât étant posé sur son support qui reçoit également la bôme.

Il faut spécifier que lorsqu’il faut remonter un fleuve à la voile et qu’il faut tirer des bords rien ne nous empêche de fixer le mât dans l’axe, rien ne nous presse.

VERSION CÔTRE OCEANIQUE :
Foc sur grand étai avec stockeur sur étai textile et bras composite.
Trinquette sur étai secondaire pour voile de brise sur enrouleur et bras de compression composite.
Une solution adéquate qui traite sécurité, performance et durée dans le temps.

PRISE DE RIS :
De façon classique assurer le ris sera indispensable pour soulager le bloqueur bien qu’il soit en XX.
Le hook de ris devient nécessaire pour éviter d’aller en bout de bôme pour assurer le ris.

VERSION AUTO-VIREUR
La version auto vireur n’est pas retenue dans cette configuration, les tensions de chute sont énormes et la surface trop réduite n’apporte pas la puissance suffisante sans compter son utilisation qui n’est pas aussi simple qu’il y parait.

BASTAQUES :
Pour la tenue du mât elles ne sont certes pas indispensables mais bien pratiques. En fait plus pataras réglable que bastaques, elles permettent de raidir l’étai sans mettre une tension de chute énorme sur la grand’voile (la grand’voile nous remercie de cette attention !....)

BIMINI STRUCTUREL :
Il protège des intempéries mais surtout il reçoit les manœuvres et par voie de conséquence met les profanes et les enfants à l’abri dans le cockpit.
C’est un compromis, les winches électriques vont permettre de composer avec les charges d’un grand bateau et une ergonomie moins poussée, l’objet du SOUBISE 56’ étant de naviguer vite au large en équipage familial.
L’autre version avec deux postes de barre en arrière du cockpit a de quoi séduire également… à chacun de trouver sa réponse.

DERIVES OU AILERONS ? :
Moins de tirant d’eau pour les dérives et encore faut il considérer la profondeur du safran.
Avec une belle dérive au près cela peut être 3° de gagnés en cap ce qui est important.
Le facteur le plus dérangeant étant qu’échouer un dériveur pur pose problème alors pour la version « standard » nous avons laissé une naissance d’aileron pour répondre à cette quadrature.
De plus avec la naissance d’aileron on se trouve moins désarmé pour faire route en cas de dérive cassée.
Si le réglage et l’accastillage du dériveur sont plus complexes, chacun doit choisir selon ses affinités.
Dans la version « racing » le bateau est un dériveur pur, pour un résultat optimum la dérive est la bonne réponse.

Philippe TOURNIER
Constructeur Naval

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