Yann Piart

Propriétaire du FREYDIS 46’ ANDANZA.

        J’ai acquis notre Freydis 46 en 2015, et en famille nous avons traversé deux fois l’Atlantique, parcouru près de 25000 miles et visité une quinzaine de pays. Lors de ces navigations j’ai pu monter à bord de nombreux autres multicoques aux qualités diverses, du gros catamaran ventru jusqu’aux aux flèches en carbone à plusieurs millions d’euros. En comparant avec notre Freydis j’ai confirmé le bien fondé de mon choix initial : c’est le bateau parfait dans ses aménagements pour une famille vivant à bord, de taille suffisante pour étaler la mer mais raisonnable pour manoeuvrer en équipage réduit, avec des performances au-dessus du lot sans devenir une source d’inquiétude. Sur ce dernier point le débat est ouvert, mais il y’a toujours un compromis à faire entre le déplacement, l’équipement permettant d’être autonome (ou pas), les performances, l’autonomie et enfin… le budget. Une équation que chacun se doit d’adapter à sa situation et à son programme. Pour nous c’était parfait et nous avons vécu en autonomie quasi totale, sans devoir aller en marina pendant les trois dernières années, et sans jamais en ressentir le besoin. Le bateau parfait? Non bien sûr, car ce serait faire un retour d’expérience peu crédible! De notre expérience et nos rencontres, celui qui affirme avoir un bateau « parfait et sans problèmes » reste le plus probablement à quai dans une marina. Tous les skippers sont plus ou moins toujours en train de bricoler quelque chose, ou à la recherche d’une pièce. Et nous n’avons pas fait exception! Mais c’est un détail car le point le plus important reste la confiance que nous avons graduellement construit dans la conception et le dessin d’Erik Lerouge, ainsi que dans la solidité et la fiabilité du navire réalisé par Tournier Marine. Il y a toujours de l’entretien et de l’huile de coude à fournir lorsqu’on part en grande croisière, et je pense que c’est le prix à payer pour garder un navire en bon état, prêt à affronter (presque) tous les cas de figure en sécurité. Mais ma confiance n’a jamais été écornée, même en solitaire, de nuit, avec près de 50 noeuds, nombre de cargos et d’éoliennes autour de moi. C’est bien là selon moi le critère le plus important à retenir de mon expérience.

Yannick PIART / Andanza / Freydis 46 de 2005

 

 

Lettre à Tournier Marine

James et Lucy Stewart

Nous sommes finalement arrivés à Papeete, Tahiti, et revenir aux sons d’une ville après la tranquillité de l’archipel des Tuamotu.

Snow Leopard continue à se comporter à merveille (touchons du bois). Non seulement elle est rapide, mais aussi très confortable, même par rapport aux autres catamarans. Le mouvement est beaucoup plus lisse, je pense principalement à cause de la forme des coques.

La vitesse de la Freydis est bien connu, mais il continue de nous surprendre comment nous faisons ces passages rapides avec facilité et confort.Nous avons traversé les 3000 miles de Galapagos aux Marquises en 14 jours avec seulement deux d’entre nous à bord, et nous naviguions très conservatrice. Le seul bateau que nous avons rencontré qui a la hauteur de nos 14 jours était un 90 pieds en équipage Swan! Nous avons ensuite voyagé les 540 miles de Marquises Tuamotu en 2 jours, à nouveau avec un équipage de deux.

Pour l’instant nous n’avons pas eu de problèmes majeurs avec le bateau. Nous avons dû remplacer les pompes à eau sur les deux moteurs Volvo, et en permanence effectuer l’entretien de routine, mais c’est à prévoir.

Snow Leopard s’est également révélé être très confortable à vivre à bord, en mer et dans le port. La clairance de la nacelle haute garde onde gifle à un minimum. D’autres propriétaires de catamaran à qui nous avons parlé se sont plaints du martèlement continu en raison de la faible profondeur de l’eau de leurs bateaux. Bien sûr, nous recevons le coup de vague occasionnelle sous la nacelle mais c’est acceptable.

Parce que le profil de pont du Freydis est si élégant, les visiteurs de Snow Leopard sont surpris de la quantité d’espace à la fois dans le salon et dans les coques. Dans l’ensemble, nous n’aurions pas pu choisir un meilleur bateau pour ce voyage.

La plate-forme tournant avec le mât en carbone est magnifique et attire de nombreux commentaires admiratifs.

Je tiens à remercier, tout d’abord Eric Lerouge pour la conception d’un tel bateau fantastique et vous et votre chantier pour la construction de Snow Leopard et pour toute l’aide et le soutien que vous nous avez donné tout au long du projet.

Nous continuons de penser à vous tout à Soubise. Nous espérons que tout va bien et nous avons hâte de vous voir à notre retour en Europe.

Cordialement

Snow Leopard

Tahiti, Polynésie française


 

Sept ans autour du monde à bord d’un Freydis 49′

Béatrice et José Lianès

        En 2004 nous avons fait construire par le Chantier TOURNIER MARINE, notre FREYDIS49’ « Nan Fong ».

Nous nous apprêtions à partir pour un long voyage. Nous cherchions un catamaran confortable, solide et performant : Le Freydis49’Croiseur nous est apparu comme une évidence. Pendant cette parenthèse « extra-ordinaire » de 7 ans, il se révèlera être le partenaire idéal et participera grandement à la réussite de notre voyage partout autour du monde.

Par tous les temps Nan Fong a répondu présent et pas une seconde nous n’avons douté des qualités marines remarquables et de sa robustesse. Par gros temps, quand çà soufflait fort et que la mer devenait méchante, Nan Fong s’est toujours montré extrêmement sécurisant. Son accastillage et sa construction sont solides et rassurants. Les Freydis sont des bateaux marins qui se comportent merveilleusement bien en mer. Très performants au prés ils restent néanmoins exceptionnellement confortable et sont suffisamment légers pour s’élancer à la moindre brise. Nan Fong nous a offert des moments de voile absolument fabuleux !

Avec son faible tirant d’eau il nous a permis d’accéder à des mouillages paradisiaques.

Avec son cockpit accueillant on a souvent affiché complet à l’heure de l’apéro !

Et avec son allure racée il s’est fait remarquer partout, provoquant l’admiration et les compliments et souvent de belles rencontres !

Bref, Nan Fong n’a jamais démérité et jamais nous n’avons regretté notre choix. Il fait partie intégrante de la beauté et des bonheurs de notre voyage et on lui voue une affection énorme. Comme on ne peut s’empêcher de penser avec affection à toute l’équipe du Chantier qui nous a construit un si joli bateau et permis un aussi joli voyage.

Béatrice et José


 

François Gourdon

Propriétaire du FREYDIS 49’ ATIKA.

En 2009, quittant un catamaran Privilège après 5 années de navigation en Méditerranée et faisant suite à divers monocoques, dont le 1° était  un magnifique Arpège, j’ai été séduit par l’enthousiasme de propriétaires de FREYDIS et encore plus par la passion du constructeur lui-même Philippe TOURNIER. Passion que nous avons immédiatement partagée pour concevoir un catamaran à mon idée : technique et très rapide grâce à ses fines coques, son mât rotatif, ses belles voiles (GV à corne, génois, drifter, spi asymétrique…) mais en même temps classe avec un intérieur luxueux sans être ostentatoire.

ATIKA est né un an après, avec des coques gris anthracite, un mât carbone noir et un intérieur entièrement réalisé en merisier avec salon en cuir blanc et banquettes et lits en alcantara rouge brique. Une pure beauté que ce cata qui ne passe pas inaperçu en entrant dans une marina.

Mais j’ai été stupéfait dès les premières navigations par la manoeuvrabilité et la vitesse, tout de suite à 15 nœuds voire 17. Des surfs réguliers jour et nuit dans une transat à 20-22 nœuds. Et même une pointe à 30,7 nœuds dans le Golfe du Lion sous 3 ris. Mais là, n’étant pas des pros, on se fait peur bien qu’ATIKA reste sur des rails sans jamais embarder ni lofer.

Heureusement il y a des moments de calme en famille avec enfants et petits-enfants, en Corse, au Maroc ou aux Antilles sous les cocotiers. Et quel plaisir de prendre l’apéritif, en restant bien à plat avec les verres de pastis sur la table tout en sentant les accélérations à la moindre rafale, alors que les monocoques à coté gitent à 45° en nous voyant désespérément nous éloigner rapidement…

Bref, un beau catamaran, un peu technique c’est vrai, mais c’est l’aspect passionnant qui séduit tout équipier trop heureux de découvrir ce bel engin.

Aujourd’hui ATIKA attend sagement aux Canaries, dans une belle marina de Lanzarote, pour un été calme et un départ pour l’ARC le 25 Novembre pour Sainte Lucie, avec la ferme intention d’arriver premier des 34 catamarans déjà inscrits.

François GOURDON, propriétaire et skipper d’ATIKA.

Ps : ATIKA a sa photo sous spi au Yacht Club de France au milieu de voiliers prestigieux.

 

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